Théo
Lorsqu’il rencontre sur l’asphalte
Une Manon qui lui sourit,
L’œil allumé, Théo fait halte,
Théo rit.
Et bientôt, n’étant pas de bois,
Théo goûte un plaisir extrême
Dont il se délecte… trois fois :
Théor…aime.
Puis, un peu las de sa prouesse,
Du sommeil du juste et du fort,
Tournant le dos à son hôtesse,
Théo dort.
Et quand arrive le matin,
Le corps dispos, l’âme tranquille,
En peinard, posant un lapin,
Théo file.
Edouard Guy