• A ma Fille Adèle

    Victor Hugo (1802-1885)

    ***

    Tout enfant, tu dormais près de moi, rose et fraîche,
    Comme un petit Jésus assoupi dans sa crèche ;
    Ton pur sommeil était si calme et si charmant
    Que tu n’entendais pas l’oiseau chanter dans l’ombre ;
    Moi, pensif, j’aspirais toute la douceur sombre
    Du mystérieux firmament.

    Et j’écoutais voler sur ta tête les anges ;
    Et je te regardais dormir ; et sur tes langes
    J’effeuillais des jasmins et des œillets sans bruit ;
    Et je priais, veillant sur tes paupières closes ;
    Et mes yeux se mouillaient de pleurs, songeant aux choses
    Qui nous attendent dans la nuit.

    Un jour mon tour viendra de dormir ; et ma couche,
    Faite d’ombre, sera si morne et si farouche
    Que je n’entendrai pas non plus chanter l’oiseau ;
    Et la nuit sera noire ; alors, ô ma colombe,
    Larmes, prière et fleurs, tu rendras à ma tombe
    Ce que j’ai fait pour ton berceau.

     


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  • Sans ta belle chevelure

    Ami de mon cœur épris

    Maintenant tu prends froid

    Sois courageux , mon petit

    Oublie les mises en plis

    Non ! ne pleure pas ça repousse yes


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  • Je ne me souviens pas de ma naissance , mais je sais que sous le soleil, l’asphalte fondait cet hiver là. Dans la rue les voitures passaient à grande vitesse, faisant un raffut pas possible, mais s'arrêtaient quand même au feu rouge!!

    Très combatif, un flic dansait au milieu de la chaussée et les piétons se hâtaient de traverser en disant ""on a eu chaud""

    c'est ce que m'a raconté ma sainte mère, et je n'ai pas lieu de douter de ses propos ^^

     


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