• Dans mon hamac de toile indienne bleue
    Je m’alanguis sous les baisers de Ra
    Le murmure d'une source proche de là
    M'endort doucement et je sombre très vite.

    Une sensation de plénitude me gagne
    Je flotte avec les nuages de coton,
    La voix des séraphins me berce
    M'enchante de sa douceur céleste

    Une langue râpeuse, chaude, vivante
    Sur mon visage, me fait revenir
    Dégringoler sur terre, avec fracas.
    Je ris en voyant deux grands yeux
    Verts, me dévisager : ma belle vagabonde
    Rentrant de sa virée nocturne,
    Étonnée de me voir sourire béatement,
    Ainsi suspendue dans le vide !


    D'une caresse je la rassure gentiment
    La flatte sous le ventre (elle adore)
    Et son ronron me comble d'aise
    Comme c'est bon de redescendre sur terre !


    (écriture automatique)


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  • Le hamac

     

    Dans mon hamac de toile indienne bleue
    Je m’alanguis sous les baisers de Ra
    Le murmure d'une source proche de là
    M'endort doucement et je sombre très vite.


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    L’homme et la mer


    Homme libre, toujours tu chériras la mer !
    La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
    Dans le déroulement infini de sa lame,
    Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

    Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
    Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
    Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
    Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

    Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
    Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;
    Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
    Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

    Et cependant voilà des siècles innombrables
    Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
    Tellement vous aimez le carnage et la mort,
    Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !

    Charles Baudelaire


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    Le vieil irlandais (pour les croqueurs de mots)

     

    Assis sur un banc le regard sur la vague,
    Le vieil irlandais sourit avec tendresse
    À ses disparus ! Sa mémoire paresse,
    Flotte en la madrague*

    Sur l’écume danse  en clair obscur mouvant
    Le visage cher d’un amour au tombeau,
    Disparu trop tôt, emportant un lambeau
    De son cœur  fervent.

    Une voix d’enfant, joyeuse et cristalline,
    Fredonne un couplet emporté par la brise,
    De sa viduité*creuse la cicatrice
    D’une onde saline.

    Puis il se relève il est face à la mer,
    Sa main, lentement, se tend d’un geste las
    Implorant le ciel, demeurant coi, hélas.
    Il repart amer.
     
    *solitude
    *enceinte de filets

    (je pense que ce texte peut faire partie du défi sur la mer sinon mes excuses)

     


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  • bisous à tous je dois laisser des messages sinon mon cpte est fermé

    ça c'est fort.

    bon après un passage aux urgences me revoilà

    bonne journée


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