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ho temps suspends ton vol(pour les croqueurs de mots)
(œuvre de Ignac Günther 1724-1775)
Oh ! Arrête donc, un instant de filer !
Tu vas rapide,
Marchant sans repos, tu cours sans vaciller
Trop intrépide.
Le temps de voir le jour, d’ouvrir grands les yeux
Sur notre terre
Qu’il nous faut déjà, lui faire nos adieux,
On nous enterre.
Moi, je veux encor vivre, pour m’émouvoir
Sitôt l’aurore,
Du chant des oiseaux, sentir qu’il va pleuvoir.
L'été j’implore,
Pour dire je t’aime, à ceux que je chéris.
J’entends tes ris !
Tags : temps, ton, suspends, vol, mots
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Commentaires
3MartineJeudi 12 Novembre 2015 à 07:02Bonjour Chantal,
Ah ce Temps dont les aiguilles tournent trop vite.
J'ai l'impression que ma vie passe comme un éclair.
Ton beau poème est comme un écho troublant à ce que je ressens. Très touchée moi aussi par tes mots.
Essayons d'écouter Jill, la sagesse même
Bises
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Jeudi 12 Novembre 2015 à 17:50
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Bonjour Vénuzia,
Quel magnifique poème (je l'ai relu plusieurs fois) particulièrement émouvant, continue surtout à lutter avec toujours un moral d'acier.
Je t'embrasse très amicalement.
Henri.
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Jeudi 12 Novembre 2015 à 17:54
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un bien beau poème qui n'a pas à pâlir de la référence à Lamartine.
Dommage que le temps soit souvent indifférent à nos injonctions de ralentir sa course
belle journée
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Jeudi 12 Novembre 2015 à 17:58
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Coucou Vénuzia
Ce sont mes journées qui filent , filent.... et, à peine levée... déjà le soir ! on essaye de rabioter en se couchant de plus en plus tard, mais il faut bien dormir... et voilà déjà le matin, ensommeillé... puis soudain le soir, bien réveillé !!!
Moi aussi, je suis très touchée par ton très beau poème ! Tu as bien fait de le ressortir, il colle fort bien au défi...
Je ne pourrai pas participer cette fois ci : trop mal fichue ! Pause !
Toute une brassée de gros bisous.
Ce soir je décide de prendre le temps, car les évènements qui nous touchent actuellement prouvent qu'il faut prendre le temps, il peut être si éphémère.
Merci à toi pour ton choix.
Bises attristées en ce jour de deuil national.
Domi.
11MartineJeudi 18 Février 2016 à 08:14Je me pose de nouveau sous ce poème.
Le temps file trop vite
Toute mon amitié chère Chantal
Pensées pour toi
je t'embrasse
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Bonjour Vénusia... au sablier s'écoule notre temps donné, nul ne sait combien... alors carpe diem et prenons le jour nouveau avec bonheur.... merci à toi, bises de JB
oui comme tu dis prenons le temps de prendre le temps quand il vient
bises